13 - 05
2010
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Cela faisait trois ans que je n'étais plus solidement amarrée à TV Festival de Cannes pour la bonne raison que j'étais sur place trois années de suite avec la foi du Candide à donner du grain à moudre à mon blog cinéma... Et, à Cannes, non seulement, on n'a pas le temps de regarder la TV mais encore, faut-il avoir la chance de loger dans un palace pour la capter, voire aller la regarder aux heures d'ouverture à l'intérieur du Palais des festivals où cette chaîne est diffusée par ci par là ; Mais, pour pénétrer dans le Palais des festivals, il faut posséder l'accréditation adéquate, ce qui n'est pas mon cas (cette année et l'année dernière) où je n'ai obtenu de l'administration cannoise qu'une accréditation cinéphiles n'autorisant aucun accès dans l'enceinte du Palais sauf une exception : tenter sa chance dans la file d'accès de dernière minute aux séances du soir (17h, 22h,minuit)... Les films de la sélection officielle sont ensuite repris pour les cinéphiles deux ou trois jours plus tard au cinéma de la Licorne à Cannes La Bocca assez loin de centre ville mais la plupart, comme je l'ai beaucoup pratiqué, font la manche aux alentours du tapis rouge. Nouveauté 2010 : on propose parfois depuis hier des places sur Twitter, vu tout à l'heure un festivalier qui ne se lèverait pas pour la projection du lendemain matin proposer deux places.
Il ne faut pas perdre de vue que le festival de Cannes est une manifestation professionnelle et qu'il vaut mieux avoir quelque chose à voir de près ou de loin avec le cinéma, professionnellement parlant, pour se faufiler... J'ignore pourquoi j'avais obtenu une unique fois pour mon blog un Pass pro en 2008, sans doute parce qu'à l'époque, nous n'étions que trois ou quatre blogs ciné sur place et aujourd'hui, c'est une pluie de cinéblogueurs "descendus" sur la Croisette, certains emmenés par Allociné et Philips, d'autres participant à des Web-TV (Tous à Cannes, PureChannel), des Twitter-programmes (Cannes Inside), etc... Bref! Depuis hier soir, retour devant ma TV... à Paris (avec tout de même un billet de train en poche pour dimanche)... et si on y voit tout mille fois mieux qu'à Cannes, les conférences de presse, les photocalls, les interviews de toutes les équipes de films et même des reportages au marché du film, manque l'adrénaline... Alors, comme dit mon mari qui finance mes notes d'hôtel en ronchonnant (et Dieu sait que pendant le festival de Cannes ça cartonne..) et à qui j'ai imposé TV Festival de Cannes en boucle depuis mercredi 12 mai 18h30, "tu va y aller pour y faire quoooiii?"... (la reprise de l'intégralité des sections parallèles débutant le 26 mai à Paris à quelques brasses...)
Il ne faut pas perdre de vue que le festival de Cannes est une manifestation professionnelle et qu'il vaut mieux avoir quelque chose à voir de près ou de loin avec le cinéma, professionnellement parlant, pour se faufiler... J'ignore pourquoi j'avais obtenu une unique fois pour mon blog un Pass pro en 2008, sans doute parce qu'à l'époque, nous n'étions que trois ou quatre blogs ciné sur place et aujourd'hui, c'est une pluie de cinéblogueurs "descendus" sur la Croisette, certains emmenés par Allociné et Philips, d'autres participant à des Web-TV (Tous à Cannes, PureChannel), des Twitter-programmes (Cannes Inside), etc... Bref! Depuis hier soir, retour devant ma TV... à Paris (
Hormis la séance d'ouverture mercredi soir en clair sur Canal, que tout amateur de cinéma a regardé, avec la montée de marches de l'équipe de "Robin des bois", film sorti le matin en salles dans toute la France, un président cool, Tim Burton, une Salma Hayek sublime en robe prune signant des autographes au bras de son milliardaire français de mari, François Pinault Jr, le couple d'acteurs Russel Crowe et Cate Blanchett venus remplacer Ridley Scott, empêché de prendre l'avion pour cause d'opération de genou, il y avait surtout à Cannes un événement à ne pas rater dans l'événement : l'"after" du film "Robin des bois" dans les salons du Majestic Barrière, situé en face du Palais des festivals, qui en a profité pour inaugurer officiellement la nouvelle aile de son hôtel mythique en vrai et en multimédia (Facebook, Twitter...) Le Majestic où vient d'ailleurs de débarquer ce soir Alain Delon, la dernière des stars, sous les ovations des badauds au pied de l'hôtel, de l'autel,... qui présentera demain vendredi 14 mai à 18h30 une copie restaurée du "Guépard" de Visconti dans la section Cannes Classic avec Claudia Cardinale.
Un jeudi 13 mai qui a démarré à Cannes avec ses deux films quotidiens en compétition de la sélection officielle et les top départs de toutes les sections parallèles. Evénement marquant, la séance d'ouverture de la Semaine de la critique se voit saturée par un invité surprise : Lionel Jospin qui joue trois minutes dans le film "Le Nom des gens" de Michel Leclerc. Autre succès, qui faisait le buzz depuis quelques jours, l'ouverture de la Quinzaine des réalisateurs avec "Benda Bilili!"", documentaire du français Renaud Barrett sur un groupe de musique de la rue de Kinshasa dont les musiciens sont pour la plupart handicapés. Un Certain regard a démarré, pour sa part, avec un centenaire, Manuel de Oliveira, venu présenter avec son petit-fils, acteur du film, "Angelica".
J'ai regardé la conférence de presse du premier film français en compétition, "Tournée" de Matthieu Amalric, et celle du film chinois "Chongking blues" déplacé de la section Un Certain regard à la compétition dans un second temps. On aura sans doute vu et entendu un peu partout dans les médias le compte rendu de la journée du surdoué acteur/réalisateur/scénariste M. Amalric dans Cannes avec sa troupe d'artistes de "New Burlesque", strip-teaseuses et danseuses dans la mouvance à la fois du mouvement lesbien américain, des pin-ups des années 50 type Betty Page (et Dita Von Teese aujourd'hui), avec un show à propention comique : "Tournée" qu'a filmé le réalisateur, en réalité, il s'agit d'une vraie tournée avec des vrais spectacles et des vrais spectateurs mais préméditée, scénarisée, avec une intrigue et Amalric dans le rôle d'un producteur looser. Un déjeuner sur le yacht Arte qui coproduisait le film, une arrivée, fait rarisssime, à pied, en fin d'après-midi, pour monter les marches, une bande de girls nommées Dirty Martini ou Mimi Le Meaux, en robe transparentes et méga faux-cils, dansant devant les photographes du tapis rouge, une ovation à la fin du film, un réalisateur heureux... "Tournée" a une date de sortie : le 30 juin 2010.
J'ai regardé la conférence de presse du premier film français en compétition, "Tournée" de Matthieu Amalric, et celle du film chinois "Chongking blues" déplacé de la section Un Certain regard à la compétition dans un second temps. On aura sans doute vu et entendu un peu partout dans les médias le compte rendu de la journée du surdoué acteur/réalisateur/scénariste M. Amalric dans Cannes avec sa troupe d'artistes de "New Burlesque", strip-teaseuses et danseuses dans la mouvance à la fois du mouvement lesbien américain, des pin-ups des années 50 type Betty Page (et Dita Von Teese aujourd'hui), avec un show à propention comique : "Tournée" qu'a filmé le réalisateur, en réalité, il s'agit d'une vraie tournée avec des vrais spectacles et des vrais spectateurs mais préméditée, scénarisée, avec une intrigue et Amalric dans le rôle d'un producteur looser. Un déjeuner sur le yacht Arte qui coproduisait le film, une arrivée, fait rarisssime, à pied, en fin d'après-midi, pour monter les marches, une bande de girls nommées Dirty Martini ou Mimi Le Meaux, en robe transparentes et méga faux-cils, dansant devant les photographes du tapis rouge, une ovation à la fin du film, un réalisateur heureux... "Tournée" a une date de sortie : le 30 juin 2010.
Côté Chine, j'ai été très étonnée que les journalistes posant des questions au réalisateur chinois Xiaoshuai WANG soient eux-même tous asiatiques... Le sujet du film avait pourtant l'air passionnant (à la question posée plus haut, voilà ce que j'aurais aimé faire à Cannes aujourd'hui : voir "Chongking blues") : dans la ville surindustrialisée de Chongking, un homme à la recherche de son fils disparu, voyou assassiné, dont le père découvre la vie, les amis, les dernières personnes l'ayant vu vivant. L'occasion d'une réflexion sur la fracture générationnelle et la perte des valeurs dans la Chine d'aujourd'hui (et pas seulement en Chine), le rôle des parents démissionnaires, un ancien copain du fils qui commente, laconique, "ah bon, il a/avait un père!" Bref, ce fim semble pourtant avoir pas mal ennuyé ceux qui l'ont vu si j'en juge les com sur Twitter ou autre (j'ai même entendu l'enregistrement d'un critique dire qu'avec un titre pareil!!!, ça ne lui avait pas donné envie de se lever à 7h30 pour la projection presse...) Chacun ses goûts... A noter le titre orignal "Rizhao Chongking" traduit pas "Chongking blues" alors que rizhao veut dire "rayon de soleil" (un peu d'espoir en fin de film, dixit le réal). La ravissante star chinoise Fan BINGBING a monté les marches avec l'équipe du film vers 22h en robe perlée rose chair so chic...
jeudi 13 mai
Matthieu Amalric "Tournée" (sélection O)
Xiaoshuai WANG "Rizhao Chongquing" ("Chongqing Blues") (sélection O)
Renaud Barret et Florent de la Tullaye "Benda Bilili !" (Quinzaine des réalisateurs)
Michel Leclerc "Le Nom des gens" (Semaine de la critique)
Manoel DE OLIVEIRA "O ESTRANHO CASO DE ANGÉLICA" ("Angelica") (Un Certain regard)
Demain vendredi 14 mai, bousculade prévue pour un film hors compétition "Wall st, money never sleeps" d'Oliver Stone avec Michael Douglas. En compétition le premier film coréen : "The Housemaid" de Im Sang-soo (qui a l'air vraimen fameux).
Sources :
TV Festival de Cannes, sur CANAL+/CANALSAT canal 17 en France (9 et 55 à Cannes), sur Orange canal 50, lire mon article sur Canalsat.fr...
Twitter ("Cannes Inside")
Web-TV comme www.touscoprod (Tous à Cannes) ou www.pure-channel.com
Radio-Campus/"Ecran Large"
Mots-clés : Cannes 2010