15 - 05
2013
-
Audrey Tautou et Steven Spielberg
La cérémonie d'ouverture du 66° festival de Cannes a viré spontanément à l'hommage à Spielberg, le président du jury de l'édition 2013, extraits de ses films, mini-concert de la BO du film "La Couleur pourpre" et surtout, au lieu que les membres du jury arrivent un par un, comme les années précédentes, et, le président en dernier, Spielberg est arrivé en premier, tout seul, avec Audrey Tautou (enfantine dans le ton, en seyante robe blanche), maîtresse de cérémonie, suscitant une standing ovation. Le jury l'a rejoint après avec notamment Ang Lee, Cristian Mungiu, Daniel Auteuil, Nicole Kidman (look "Mad men"), Naomi Kawase, etc...
Le tapis fermant à 18h20 pour cause d'enregistrement de la cérémonie d'ouverture diffusée sur Canal+, il faisait encore une météo convenable en arrivant au Grand théâtre Lumière. J'avais même osé un déjeûner tardif sur la plage Terrazza Martini, relookée vintage factory pour son 150° anniversaire, qui invitait les festivaliers à un cocktail d'ouverture. Car, me disais-je, arrivée à 13h de Nice après des complications Air France (deux avions loupés pour cause de machines en panne, le premier, de surbooking, le second), c'est peut-être la première et dernière fois de la semaine que je peux déjeuner dehors! Et le retour du Palais des festivals ce soir avec des vendeurs de parapluie tous les trois mètres, des torrents de pluie sur la Croisette, les festivaliers abrités dans le hall de la salle Debussy attendant que "ça se tasse", confirme la perspective d'un festival sous l'eau. Demain, Ozon en compétition avec "Jeune et jolie", un peu "Belle de jour" de nos jours? Demain également, l'ouverture de la section Un Certain regard à 19h45 (salle Debussy dans le Palais des festivals) avec "The Bling ring" de Sofia Coppola, d'après un fait divers où une bande de filles cambriolait les villas des stars de Hollywood, qui risque d'attirer pas mal de monde. L'ouverture de la Semaine de la critique à 20h (Espace Miramar) avec "Suzanne". L'ouverture de la Quinzaine des réalisateurs à 19h30 (Théâtre de la Croisette) avec "The Congress" d'Ari Folman.
Le tapis fermant à 18h20 pour cause d'enregistrement de la cérémonie d'ouverture diffusée sur Canal+, il faisait encore une météo convenable en arrivant au Grand théâtre Lumière. J'avais même osé un déjeûner tardif sur la plage Terrazza Martini, relookée vintage factory pour son 150° anniversaire, qui invitait les festivaliers à un cocktail d'ouverture. Car, me disais-je, arrivée à 13h de Nice après des complications Air France (deux avions loupés pour cause de machines en panne, le premier, de surbooking, le second), c'est peut-être la première et dernière fois de la semaine que je peux déjeuner dehors! Et le retour du Palais des festivals ce soir avec des vendeurs de parapluie tous les trois mètres, des torrents de pluie sur la Croisette, les festivaliers abrités dans le hall de la salle Debussy attendant que "ça se tasse", confirme la perspective d'un festival sous l'eau. Demain, Ozon en compétition avec "Jeune et jolie", un peu "Belle de jour" de nos jours? Demain également, l'ouverture de la section Un Certain regard à 19h45 (salle Debussy dans le Palais des festivals) avec "The Bling ring" de Sofia Coppola, d'après un fait divers où une bande de filles cambriolait les villas des stars de Hollywood, qui risque d'attirer pas mal de monde. L'ouverture de la Semaine de la critique à 20h (Espace Miramar) avec "Suzanne". L'ouverture de la Quinzaine des réalisateurs à 19h30 (Théâtre de la Croisette) avec "The Congress" d'Ari Folman.
L'utilisation de la 3D pour une adaptation d'un roman de Fitzgerald me faisait craindre le pire et c'est à peu près le cas : rien ne se prête moins à la 3D que la fêlure Fitzgeraldienne, la signature désenchantée et langissante, qui caractérise ses personnages et ses situations. il ne manquerait plus qu'on adapte "Le Père Goriot" en 3D! Qui plus est le film est long, redondant et ressassant, super-lourd, on pourrait dire en deux mots. Seul le casting est réussi, si Leo Di Caprio la joue un poil trop névrosé, Carey Mulligan est impeccable en Daisy, le film lui doit beaucoup. Pour ceux qui auraient l'occasion de le voir en 2D (il est sorti en salles dans toute la France le 15 mai), c'est certainement moins pesant à regarder (2h22). Revoir la version de Jack Clayton (1973) avec Robert Redford, c'est encore mieux.
décor Terrazza Martini Cannes 2013, 150 ans
Mots-clés : Cannes 2013
Commentaires
J'aime la façon dont vous décrivez votre point de vue.
Merci! Sur votre site, je peux toujours être en contact avec les derniers développements de cinéma! J'aime la façon dont vous décrivez votre point de vue. Je vous souhaite bonne chance et de succès!
sildenafil - 27.08.14 à 23:33 - # - Répondre -