03 - 06
2008
-
Dernier round de la semaine de reprise parisienne de la section Un certain regard au cinéma Reflet Médicis avec trois films aussi lugubres que différents : "Wendy et Lucy" de Kelly Reichardt, "Versailles" de Pierre Schoeller et "Afterschool" d'Antonio Campos... Une jeune femme est arrêtée pour vol dans un supermarché, à la sortie du commissariat, elle ne retrouve pas son seul compagnon : Lucy, son chien... ("Wendy et Lucy"). Une jeune femme et son petit garçon de cinq ans vivent dans la rue, hébergés à Versailles pour une nuit, elle rencontre un homme blessé vivant dans une cabane et lui abandonne son enfant... ("Versailles"). Dans un campus américain, les vidéos sur internet et les deals de drogue ont remplacé le sport et l'amitié de l'imagerie des années 60 quand les deux plus belles élèves du collège meurent d'une overdose dans le bras d'un ado... ("Afterschool")
"Versailles" de Pierre Schoeller
Dans le Paris d'aujourd'hui, une jeune femme et son enfant de cinq ans dorment dans la rue, trouvant quelquefois abris dans des centres d'hébergement d'urgence. Un soir, le Samu social les amène à Versailles. Le petit Enzo n'en bougera plus... Car Nina rencontre dans la forêt un homme des bois qui vit, retiré du monde, dans une cabane, un ancien toxicomane comme elle : Damien, ronchon, colérique mais grand coeur. Quand Nina disparaît au matin, Damien s'occupera du petit Enzo qu'il finira même par adopter.
Mais les choses ne sont pas si simples, si Damien se décide à reconnaître Enzo comme son fils, c'est pour amadouer son père et sa nouvelle belle-mère, les convaincre de les accueillir durablement, ces derniers exigeant que le petit aille à l'école. Pourtant Enzo regrette la cabane, celle bulle d'intimité avec Damien qui lui servait à la fois de père et de mère et partageait tout avec lui, c'est à dire le peu qu'il possédait... Mais Damien hospitalisé, il a fallu renoncer à vivre dans la cabane... La sécurité de l'hébergement chez le père de Damien, soit le retour à la société civilisée, a un prix : la fin de la complicité entre Damien et Enzo noyés à présent dans les rituels de la maison paternelle, les lois sociales, etc...
Lire la suite sur www.cinemaniac.fr...
Mais les choses ne sont pas si simples, si Damien se décide à reconnaître Enzo comme son fils, c'est pour amadouer son père et sa nouvelle belle-mère, les convaincre de les accueillir durablement, ces derniers exigeant que le petit aille à l'école. Pourtant Enzo regrette la cabane, celle bulle d'intimité avec Damien qui lui servait à la fois de père et de mère et partageait tout avec lui, c'est à dire le peu qu'il possédait... Mais Damien hospitalisé, il a fallu renoncer à vivre dans la cabane... La sécurité de l'hébergement chez le père de Damien, soit le retour à la société civilisée, a un prix : la fin de la complicité entre Damien et Enzo noyés à présent dans les rituels de la maison paternelle, les lois sociales, etc...
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Mots-clés : Cannes 2008, Un Certain regard 2008, Versailles, Pierre Schoeller